• La toute nouvelle alliance

    Est-il possible de se tromper de messie ? Les disciples de Jean le Baptiste doutent. « Es-tu celui qui doit venir, ou devons nous en attendre un autre ? » Jésus suscite l’interrogation. Qui est il ? Est-il digne de confiance ? Comment savoir si c’est bien lui ? Jean le Baptiste prêchait la conversion des péchés, baptisait dans l’eau du Jourdain et annonçait la venue du règne de Dieu. Mais il n’était pas le messie, même si certains pouvaient le penser. Alors, lorsque les disciples se trouvent devant Jésus, leur joie est aussi profonde que l’attente dans laquelle ils avançaient. Oui, Jésus est l’envoyé de Dieu. Ses paroles et ses actes l’attestent : les aveugles voient et les boiteux marchent, les lépreux sont guéris et les sourds entendent, les morts ressuscitent et les pauvres accueillent la Bonne Nouvelle. Le Nouveau Testament est initié. Dieu visite ce monde. On imagine alors les disciples repartir aussitôt retrouver Jean le Baptiste, le plus grand des prophètes. Le règne de Dieu est là. Il n’y a plus une minute à perdre. Autre temps, autres disciples, le même Dieu, cette fois-ci à Emmaüs. « Notre coeur n’était-il pas tout brûlant ? » L’expérience du Ressuscité ne laisse aucun doute à ces compagnons,fatigués par l’attente. Comme les disciples de Jean le Baptiste et comme ceux qui marchaient vers Emmaüs, nous laisserons-nous bousculer par la rencontre de Noël ? La voilà, la joie que nous fêtons en ce dimanche de Gaudete. C’est l’accomplissement de cette attente. C’est Dieu avec nous, c’est l’Emmanuel qui vient à nous.

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  • Le signe de Dieu : l’Emmanuel

    Dans les villes et villages, guirlandes et sapins illuminent les rues et les vitrines. Les crèches sont installées plus ou moins discrètement… signes de la fête de Noël qui approche. Nous sommes tellement demandeurs de signes de Dieu ! Et plus nous sommes inquiets, plus nous sommes demandeurs. Parfois, nous lui attribuons la paternité de signes que nous repérons. Pourtant, Isaïe et Matthieu sont clairs : le signe par excellence est celui de la Vierge qui va mettre au monde l’Emmanuel, c’est-à-dire « Dieu avec nous ». Il sera dramatiquement au centre de la lutte entre le bien et le mal. Il sera celui qui aide chacun de nous à rejeter le mal et à choisir le bien. Le prénom qu’il recevra, Jésus, signifie « le Seigneur sauve ». C’est à cette profondeur que se réalise le mystère de Noël. Les voeux que nous échangeons avec nos familles et nos amis pourraient aller jusque là, jusqu’au salut. Reconnaissons dans la joie ce signe reçu de Dieu par la Vierge Marie. Oui, Dieu a fait le choix d’entrer dans l’histoire de l’humanité. Mystérieusement. Marie et Joseph en furent profondément troublés et bouleversés. Jésus nous fait entrer dans la foi et nous envoie comme apôtres pour que les hommes soient saints. Rien de moins. Pour y parvenir, accueillons la grâce et la paix. Dieu nous les donne en son Fils. C’est cela, Noël. Pour toucher du doigt ce mystère qui nous rejoint au plus profond de notre être, chantons et faisons silence. Partageons
    cette vie que Dieu nous donne, en particulier avec ceux qui en ont le plus besoin, nous pouvons être des signes pour eux.

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  • La lumière du Seigneur

    Entre collègues, à l’école, chez les commerçants, entre amis, depuis quelques semaines, on échange des vœux. « Bonnes fêtes de fin d’année ! », s’exclame-t-on. Malgré les difficultés et les deuils, le temps est à la fête ! Et nous, chrétiens, nous avons partagé la fébrilité des préparatifs, décoré nos maisons, pensé à chacun. Nous nous sommes réjouis de la fête qui, souvent, réunira familles, amis et accueillera l’hôte de passage, le voisin isolé. Mais risquons nous d’être éblouis, fascinés par les illuminations du monde ? Le prologue de Jean, que nous lisons le jour de Noël, nous conduit à l’essentiel. Il ouvre notre cœur et notre intelligence à la parole créatrice. Nous redécouvrons que la lumière qui éclaire le chemin que nous avons choisi d’emprunter ne se confond ni avec les feux qui brillent dans les arbres de nos maisons, ni avec les projecteurs des devantures commerciales, ni avec les scintillements éphémères de nos réussites. Cette lumière est celle qui éclaire les pas du messager de la paix. Elle éclaire toute personne de bonne volonté qui cherche à s’orienter dans le monde et à participer à la recherche de la paix. Quitter la brillance du monde pour entrer dans la clarté de Dieu n’est donc pas le fruit d’un renoncement volontaire mais celui d’une révélation. C’est parce que Dieu nous éclaire et qu’ainsi il nous révèle ce qu’est la vie en plénitude que nous devenons vivants, appelés à éclairer et non à briller. La fin de l’année peut briller de mille feux, osons fêter Noël, accueillir le Prince de la paix avec tous ceux qui cherchent la lumière. Recevons la vie et osons crier de joie avec tous les lointains de la terre !

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  • Marie, Mère de Dieu et notre mère

    « Sainte Marie, Mère de Dieu. » Mots prononcés par tant d’hommes et de femmes depuis les premiers siècles. Mots simples, semble-t-il, et pourtant porteurs d’une richesse de foi et de théologie qui nous dépasse. Ils s’adressent à la personne de Marie et affirment la réalité de l’incarnation de Jésus, vrai Dieu, vrai homme ! En Marie, l’humanité prend place dans une relation renouvelée dans la paternité de Dieu. En ce jour de vœux, comment ne pas souhaiter à chacun de prendre conscience qu’il s’inscrit pleinement dans la famille humaine ? Il ne s’agit pas seulement de vouloir un vivre ensemble dans la fraternité universelle, bien difficile à réaliser ; mais d’ouvrir nos cœurs et nos vies à des dimensions qui nous dépassent (transcendent ?) et qui sont les dons mêmes de Dieu. Son Fils en croix nous donne Marie pour Mère et dans la prière qu’il donne aux Apôtres, il nous invite à dire « Père » à son Père ! Mesurons-nous la chance qui nous est offerte chaque fois que nous disons « Je vous salue Marie » ? Nos vœux portent le message des anges : « Paix sur terre aux hommes que Dieu aime. » Ils témoignent de l’étonnement des bergers qui « glorifiaient et louaient Dieu pour tout ce qu’ils avaient vu et entendu » (Lc 2, 20).

    Les vœux du pape François, pour ce 1er janvier 2017, concrétisent les besoins de paix de notre terre, en faisant de la non-violence un style de vie et une politique pour la paix. Le Magnificat de Marie, Mère de Dieu, ne dit pas autre chose ! Beau programme à introduire dans notre prière et dans nos vœux ! Belle année de construction de la paix, à chacun et par chacun !

     

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